Les anciens Dieux ne sont pas morts…
Les anciens Dieux ne meurent
jamais complètement. Suite à la perte de leur combat contre le tout jeune christianisme
qui fait de Rome la cité du pape après avoir été celle de Mars et Vénus, ils se
sont réfugiés dans les romans médiévaux, vêtus d’armures ou coiffés de hennins.
La Renaissance
leur rend leurs élégants drapés, leurs cuirasses, cnémides et cothurnes, voir
même leur belle nudité. Les siècles suivants se passionnent pour eux
(« beau comme l’Antique »), jusqu’à ce qu’ils se démodent et
deviennent un poncif des peintres pompiers… La psychanalyse les ressuscite de
nouveau et aujourd’hui ils trouvent encore une nouvelle jeunesse grâce à la
fantasy d’inspiration mythologique.
Loin des brumes du Nord et des mythologies celtiques et nordiques qui nourrissent le fantasy depuis maintenant presque un siècle, les mythologies grecque et romaine sont une riche source d’inspiration pour l’écrivain espagnol Javier Negrete.
Après avoir été professeur de
grec, Negrete a connu le succès en publiant des livres de fantasy qui sont en
même temps raffinés, érudits et plein « de bruit de fureur ».
Dans Seigneurs de l’Olympe, l’histoire classique de la Gigantomachie (raconté par Hésiode dans la Théogonie et sculptée sur le fronton du Parthénon d’Athènes et le Grand Autel de Pergame ) est reprise avec une vigueur et une originalité rare. Les Olympiens doivent lutter pour conserver leur pouvoir et même leur existence contre les terribles géants fils de Gaia, la Terre. Zeus , longtemps après avoir détrôné son père est menacé du même sort. Ses enfants préférés, Athéna, belle et sage guerrière aux yeux pers et Héraclès, demi-dieu plein de vie et de bonté seront presque les seuls à ne pas l’abandonner, aidés par le mal aimé mais si doué forgeron divin et boiteux Héphaïstos.
Des combats épiques, des scènes de magies à couper le souffle et un épilogue très intrigant font de ce roman un chef d’œuvre à lire à partir de 13 ans (pour les bons lecteurs).
Dans Seigneurs de l’Olympe, l’histoire classique de la Gigantomachie (raconté par Hésiode dans la Théogonie et sculptée sur le fronton du Parthénon d’Athènes et le Grand Autel de Pergame ) est reprise avec une vigueur et une originalité rare. Les Olympiens doivent lutter pour conserver leur pouvoir et même leur existence contre les terribles géants fils de Gaia, la Terre. Zeus , longtemps après avoir détrôné son père est menacé du même sort. Ses enfants préférés, Athéna, belle et sage guerrière aux yeux pers et Héraclès, demi-dieu plein de vie et de bonté seront presque les seuls à ne pas l’abandonner, aidés par le mal aimé mais si doué forgeron divin et boiteux Héphaïstos.
Des combats épiques, des scènes de magies à couper le souffle et un épilogue très intrigant font de ce roman un chef d’œuvre à lire à partir de 13 ans (pour les bons lecteurs).
Alexandre le Grand et les Aigles de Rome est, comme son titre l’indique, une uchronie. Mais
c’est bien plus que cela. Alexandre n’est pas mort en Inde, son empire n’a pas
été dépecé par ses généraux. Au contraire, plus solaire et divin que jamais,
cet ancien élève d’Aristote se prépare à affronter un des seuls ennemis de valeur qui dressent encore
contre lui : Rome.
Connaissance parfaite des civilisations grecques et romaines, des 2 histoires (la grande et la petite), personnages attachants aux caractères subtils, combats, coups de théâtre, complots et magie font de ce roman à la fin ouverte une perfection du genre.
Connaissance parfaite des civilisations grecques et romaines, des 2 histoires (la grande et la petite), personnages attachants aux caractères subtils, combats, coups de théâtre, complots et magie font de ce roman à la fin ouverte une perfection du genre.
Inspirée par les histoires antiques méditerranéennes et d’Amérique du Sud, elle se déploie sur des centaines de pages sans que le lecteur soit jamais lassé. Œuvre de jeunesse remaniée, elle fait la part belle aux batailles, aux exploits héroïques et aux histoires d’amour, de passion et d’ambition sans que jamais les victimes des guerres, souvent occultées par la fantasy classique, soient oubliées. Une grande pitié et des scènes intimes tempèrent cette fresque gigantesque. Le point de vue évolue d’un tome à l’autre ; le champ de l’action s’élargit jusqu’à atteindre le ciel et les dieux, qui ne sont peut-être pas exactement tels que les hommes les imaginaient…
Ghislaine DANGÉ (Bibliothèque municipale de Lille)
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