Après la « chick lit », c’est au tour de la
« bit lit » de faire sensation et d’affoler le monde de l’édition.
Construit sur le modèle de la « chick lit »
(littérature de « poulettes »), le terme vient de To Bite (mordre) en
anglais et de lit (pour littérature). Son succès doit beaucoup à l'avènement de la saga Twilight de Stephenie Meyer, qui a suscité un regain d'intérêt phénoménal pour le vampire.
Toutefois, il ne faudrait pas confondre la bit lit avec la
romance surnaturelle, (plutôt destinée aux adolescents et surtout, beaucoup plus
« soft ») ou le roman gothique.
Sous genre de la fantasy
urbaine, la Bit lit met en scène, une héroïne jeune et belle, confrontée au
surnaturel et tombant (fréquemment) amoureuse d’une créature, qu’elle soit
vampire, loup garou, nécromancien, fée, etc.
Dans « l’urban fantasy », la magie existe et le monde est peuplé de créatures qui y côtoient des jeunes femmes d’aujourd’hui aux prises avec des préoccupations très actuelles. La « normalité » n’existe pas et le danger ne vient pas forcément d'où l’on pense. L’ héroïne évolue donc dans le monde contemporain et peut être elle-même une créature fantastique.
Comme ses « collègues » de la chick lit, elle se présente comme un personnage fort et indépendant, financièrement et socialement, elle a des amies qui jouent des rôles importants et elle n’attend pas tout de la rencontre avec le « prince charmant ». Au contraire, elle se trouve au cœur de l’action dans tous les domaines, et les personnages masculins apparaissent plutôt secondaires.
Dans « l’urban fantasy », la magie existe et le monde est peuplé de créatures qui y côtoient des jeunes femmes d’aujourd’hui aux prises avec des préoccupations très actuelles. La « normalité » n’existe pas et le danger ne vient pas forcément d'où l’on pense. L’ héroïne évolue donc dans le monde contemporain et peut être elle-même une créature fantastique.
Comme ses « collègues » de la chick lit, elle se présente comme un personnage fort et indépendant, financièrement et socialement, elle a des amies qui jouent des rôles importants et elle n’attend pas tout de la rencontre avec le « prince charmant ». Au contraire, elle se trouve au cœur de l’action dans tous les domaines, et les personnages masculins apparaissent plutôt secondaires.
Mélange de chick lit et de fantastique, ce genre littéraire,
où l’on peut trouver également des éléments de romance et de policier, est majoritairement écrit par des femmes. Que ce soit Charlaine Harris (la Communauté du Sud) ou Laurell K Hamilton (Anita Blake), elles sont assez prolifiques et ont quasiment toutes
une bonne trentaine de titres à leur actif. Le plus souvent, il s’agit de
séries dont les héroïnes sont de vraies célébrités et qui ont fait parfois
l’objet d’adaptation à l’écran (petit ou grand).
En pleine expansion aux États-Unis et en Grande Bretagne, le
phénomène a gagné la France et a fait d’ailleurs l’objet d’une exposition lors du
salon du livre de Paris en mars dernier, exposition proposée par deux des
leaders du marché de l'édition : Milady et J’ai lu.
A visionner une conférence sur la bit lit, au salon du livre de Paris, en mars 2012 :
A visionner une conférence sur la bit lit, au salon du livre de Paris, en mars 2012 :
Quelques auteures de Bit Lit :
Catherine Blomme (Médiathèque départementale du Nord)
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